vendredi 4 décembre 2009

Réunion des actionnaires le 28/11/09

Compte rendu de la réunion du 28 novembre 2009 à Hyelzas

Accueil et présentation des personnes présentes au cours d’un tour de table. Il ressort des présentations succinctes l’importance des liens :

· Liens au territoire du Causse

· Liens humains (producteurs, clients, salariés, familiaux, entre personnes habitant ou non sur le causse)

· Liens qui se tissent autour d’un fromage fabriqué, distribué, expression d’une certaine qualité, authenticité, d’un terroir.

Après l’accueil, présentation du projet par Stéphane Saint Pierre qui le resitue dans son histoire

Un projet issu de la détermination d’Armand et Marie Pratlong qui ont décidé de rester vivre à Hyelzas après des années difficiles où il avait été question de partir.

Le développement du projet Fédou est un acte fort, sur notre territoire le causse Méjean, humainement et économiquement.

Il est caractérisé par

· des ouvertures, des extensions, des installations d’agriculteurs, de salariés.

· La volonté de vivre de son activité.

· La mise en valeur de production locale vers l’extérieur : les échanges et des enrichissements mutuels.

Christel Droz Vincent a ensuite présenté le travail du conseil de projet sur la rédaction du projet en quelques lignes. Exercice pas aussi simple qu’il n’y paraît, qui a le mérité d’éclaircir les choses,

Le projet du Fédou : Né à Hyelzas, sur le Causse Méjean, du savoir faire traditionnel de nos aïeuls, le Fédou veut participer à la dynamique de développement de son terroir et son territoire :

- pour le maintien des producteurs de lait de brebis sur les Causses,

- pour être acteur et contribuer au développement économique et humain de son pays, les Causses,

- pour se faire connaître et apprécier par le plus grand nombre de clients sensibles aux produits naturels façonnés de manière artisanale.

Le débat s’engage. Il en ressort :

La définition du projet est un outil pour susciter la mobilisation et l’implication collective des salariés, des éleveurs, des actionnaires, des clients.

Comment valoriser le travail réalisé ? Quels signes (officiels) de qualité (Bio par exemple) ? mise en avant du territoire avec le PNC ? Zone Natura ? Sud de France (marque régionale) ?

Comment remettre en avant et valoriser le cahier des charges de production et ainsi valoriser le travail de chacun ? Comment également l’inscrire dans une dynamique continue de progrès ?

Valoriser des fromages issus du territoire du causse méjean et respectueux de son terroir. Oui mais comment ? A quoi sommes nous prêts à nous adapter, sur les fermes, en production, en promotion ?

Quelles sont les filières qui sont à même de valoriser au mieux la qualité travail réalisé aux différentes étapes de réalisation ? Une piste de travail qui a des conséquences sur les choix commerciaux de la fromagerie.

Redynamiser la relation avec les producteurs ? En montrant ce que l’on fait, aux clients, aux actionnaires, aux salariés. Proposition d’échange entre les salariés et les producteurs (visite de la fabrication, des fermes par exemple).

Cela contribuerait également à restaurer la confiance des producteurs, à (re)créer une complicité plus active et inscrite dans la durée.

Les producteurs présents et les salariés veulent être fiers de travailler pour le Fédou. Comment le faire vivre et le faire savoir ? (idée de panneaux, de présentations des fermes lors des visites clients,… ).

Travailler à la cohésion des communautés de personnes qui constituent « le Fédou », les communautés en interne et entre elles : cohésion entre producteurs de lait, entre salariés, entre actionnaires, entre clients, et cohésion entre ces différentes communautés.

Il s’exprime un besoin de proximité avec les clients et les revendeurs, pour qu’ils perçoivent le projet et ses différentes facettes, en partagent la valeurs, et véhiculent aussi la « qualité » de nos fromages au sens large.

Le site internet est un moyen de communiquer, il doit évoluer. Peut-être vers un site de partage et d’échanges aussi sur ce qui environne notre production (les différentes communautés, le territoire, les clients, …)

Nous avons besoin d’avoir une vision de l’avenir, nous projeter pour axer nos décisions d’aujourd’hui, même si nous ne pouvons pas dire avec précision quel sera notre environnement dans vingt ans, nous pouvons au moins pour nous dire vers quoi nous voulons tendre à dix ans.